La médecine dans l’Égypte antique

Café Mémoire du 28.02.2025

Changement d’année, changement de destination

Si nous nous étions quittés au mois d’octobre 2024, dans Gordes, ce village bien tranquille en apparence mais cependant énormément bousculé par une affaire criminelle retentissante, nous nous retrouvions en ce début d’année en Égypte aux pieds des pyramides, en compagnie de notre conférencière Sylvie GIOVANNETTI, pour y découvrir la médecine des Pharaons.

Les températures diurnes déjà pleines de douceur donnaient aux jardins des envies de réveil, et le mimosa, qui trônait à l’entrée et décorait les tables, en était le messager. Vous étiez venus nombreux à ce voyage, puisqu’une cinquantaine de réservations avait été enregistrée pour le plateau-repas, et une quinzaine d’auditeurs vinrent compléter l’assistance au moment de partager le café.

Comme d’habitude, le repas fut apprécié et les compliments recueillis par les uns et les autres au cours du service gratifièrent l’équipe…

Les derniers cafés servis, les convives se déplacèrent de quelques pas pour rejoindre l’espace CINEMA, où la conférencière allait nous conduire à travers siècles et sable, près des pyramides et des temples…

Que dire de cette dame, passionnée par l’Égypte antique depuis l’enfance, si ce n’est qu’elle n’a pas fait moins de… 65 voyages dans le pays des pharaons ! Ce soir, cette infirmière de métier nous a fait découvrir le monde des soins de cette brillante civilisation :

« La médecine égyptienne est attestée à partir de 4000 avant JC ; Imhotep est considéré comme son fondateur ; il a rédigé un traité médical décrivant en détail des observations anatomiques minutieuses, l’examen, le diagnostic, le traitement et le pronostic de nombreuses blessures ; les traitements sont toujours associés à des formules magiques.

Les premières interventions chirurgicales connues ont été réalisées en Égypte vers 2750. Nos sources sont des papyrus, des scènes peintes dans les tombes ou dans les temples, des stèles votives ou funéraires et des ostraca.

Les progrès de la technologie médicale moderne ont également contribué à la compréhension de la médecine égyptienne antique.

Les établissements médicaux appelés Maisons de Vie situées au sein des temples assurent la formation des futurs médecins et des futurs prêtres.

Le recrutement à cette formation s’effectue après une période d’observation pour les jeunes élèves.

Il y avait des spécialistes parmi les médecins : ophtalmologistes, gastro-entérologues, dentistes et proctologues (appelés bergers de l’anus).

Les médecins exercent en dehors du temple, de façon laïque, mais selon les préceptes du temple.

Leur dieu tutélaire est Thot.

lls commencent leur pratique en étant médecins itinérants : le soignant va vers le malade et ne soigne qu’une seule catégorie de patient. Seul le médecin de grande expérience reconnue est généraliste. Après une période itinérante il peut postuler pour entrer dans un centre de soins ou exercer à son domicile.

Médecine et magie sont intimement liées en Égypte ancienne, la maladie résultant de l’intervention de mauvais génies, d’humains mal intentionnés ou de divinités.

Les médications sont préparées par le médecin et tirées des 3 règnes : minéral, végétal et animal.

Les médecins égyptiens étaient très réputés et des rois des pays voisins demandaient à être soignés par le médecin personnel de Pharaon ».

Notre conférencière fut chaleureusement applaudie et un sympathique échange s’est poursuivi avec quelques personnes qui souhaitaient soulever des points particuliers. Pour terminer cette soirée Elle nous conseilla cette ordonnance que nous comptons bien renouveler sans modération :

« N’oubliez pas que la Joie est le Médecin de votre âme! »

Pour rester dans le ton, c’est dans la joie et plaisir de vous retrouver que nous vous proposons de participer à la sortie du 27 mars prochain qui nous conduira sur les pas de Van Gogh en visitant le monastère Saint-Paul de Mausole, (près de Saint Rémy de Provence). Le peintre fut interné en ces lieux du 8 mai 1889 au 16 mai 1890.

Nous vous attendons nombreux, pour cette belle visite.

A bientôt (mc.B–mK)