Les jeunes filles considéraient le vol de la coccinelle (catarineto en provençal) comme un augure, aussi après en avoir attrapé une, elles récitaient en relâchant l’insecte :
Digo me, catarineto,
Onte passarai, quouro me madarai ?
Dis-moi coccinelle,
Où j’irai, quand je me marierai ?
L’augure était favorable si la coccinelle se dirigeait vers le ciel, ce qui signifiait alors qu’un mariage très prochain aurait lieu. Si la coccinelle (bête à bon Dieu) se dirigeait vers une église ou une chapelle, on disait alors à la jeune fille qu’elle serait nonne …
Dans la région d’Aix en Provence, la consultation de la catherinette consistait à placer dans la main la « bête à bon Dieu », puis à fermer un instant sa main. La jeune fille ayant au préalable affecté à l’un de ses cinq doigts son prétendant. Lorsque la Catherinette rouvrait la main et si la coccinelle se plaçait sur le doigt du prétendu, alors le mariage était certain…