Malgré un changement de date, involontaire de notre part, (samedi au lieu du traditionnel vendredi) la salle du Vieil Hôpital résonna comme à l’accoutumée d’une ambiance chaleureuse et conviviale pour ce premier Café Mémoire de l’année.
Aux soixante-dix personnes ayant réservé un plateau repas s’ajoutèrent une trentaine d’auditeurs venus écouter David ROUX, maître de conférences en physiologie végétale à l’université d’Avignon.
Dans le mythe de l’arche de Noé, on embarque des « représentants mâle et femelle de toutes les espèces humaine et animale, c’est-à-dire la semence de tout ce qui vit », afin de perpétuer les espèces… mais il n’est pas question du monde végétal !
En réalité, les plantes, fixées sur leur support, bougent – dansent même parfois – mais leur mouvement est trop lent pour être perçu. Pourtant le biologiste anglais Darwin avait déjà appréhendé le sujet dans « Le pouvoir du mouvement des plantes » en 1880.
Il a fallu attendre les avancées scientifiques récentes et les expériences pour comprendre le mécanisme du mouvement des végétaux, et bien plus que cela encore : c’est un langage silencieux qui a été mis en évidence tout un système d’échanges très élaboré dont la finalité est la préservation de l’espèce … la suite de notre article …
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